Wangxian

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Forum rpg sur Mo Dao Zu Shi

An 1 de l’ère Shǐjiànguó ,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants.

Les anciens souvenirs oubliés refont surface sous les sons des flûtes et des guqin, annonçant une nouvelle houle plus forte que la précédente. C’est ainsi que profitant des remous, les esprits libres et désobéissant des pratiquants du Dao profane se libèrent des ombres en se montrant au grand jour, estimant que la peur de leur art et la retenue ne doit plus appartenir à ce monde.
Toutes les règles connues rayonnent comme un mirage illusoire alors que la limite entre le mal et le bien, l’harmonie et le chaos se fend sous les coups des puissants. Une lueur d’espoir brille timidement sous une légende plus ancienne que le monde : des artéfacts oubliés qui pourraient maintenir l’équilibre. Pourtant… ils sont aussi mystiques que dangereux alors, que se passerait-il s’ils étaient retrouvés par de mauvaises personnes ?

Alors que les questions se posent et que certains se battent pour que tout ce qui a été construit ne disparaissent pas dans un battement de cils, chacun doit trouver son chemin entre les larmes et les rires pour préserver leur cœur des futures tempêtes à venir.

Huǒ Yín Húdié


Lán Sī Yún


02.06.2023 L'Encyclopédie générale est maintenant disponible.
28.05.2023 Fin de l'installation du thème provisoire.
27.05.2023 Pré-ouverture du Forum pour ceux voulant découvrir en avant première les plaines du Royaume Terrestre.
30.04.2023 Annexes sur le Royaume Terrestre terminées.
01.04.2023 Création du forum
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La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian
Wáng Khashin
Garde du corps
MessageSujet: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptyLun 11 Juil - 17:00
. Je suis arrivé dans ces contrée le : 11/07/2022
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Wáng Khashin
Garde du corps


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó


Cela devrait être une mission comme une autre. Pourtant, quand je me suis promené en catimini dans les rues de Yunmeng, que j’ai analysé le plan de LianHua Wu, je me suis rapidement rendu compte que rien n’était “simple”. En soi, je suis plutôt admiratif face à une telle sécurité. Même le palais impérial me semble moins bien gardé malgré toute la garde déployée à cet effet. Peut-être un souci d’efficacité ? Ce n’est pas si important, puisque ce n’est pas ce qui fait partie de mon travail. Je dois seulement trouver un moyen de me faufiler pour prendre la tête de la victime qui m’a été attribuée : Jiang Liàngxian, le chef de clan. Un jeune ayant pris les rênes des lieux peu de temps auparavant à la mort de son père. Il semble respecté par les personnes auprès de qui je me suis renseigné, que ce soit par admiration ou peur. Je ne comprends pas vraiment cette émotion, ce sentiment, ne l’ayant jamais connu.

Je ne peux plus retarder la mission qui m’a été confiée. Qui sait ce qu’ils sont en train de préparer et mon ordre stipule que je dois étouffer tout acte de rébellion avant que tout mouvement suspect soit amorcé. Le voyage a été long et l’enquête sur les lieux n’a pas été simple non plus. De ce fait, il ne me reste sans doute pas assez de temps avant qu’il ne me soit envoyé un rappel à l’ordre. Voire qu’on traite cette affaire comme un échec. Ainsi, après quelques vérifications de mon matériel et de mes éventualités, je me dirige vers le quartier général du clan YunmengJiang. La capuche de mon manteau enfoncée sur ma tête, je fais en sorte de me fondre dans les ombres de la nuit avancée.

Evidemment, les lieux ne sont pas vides d’activité. J’ai l’impression que certaines personnes sont incapables de dormir. Des gardes ? Possible, mais ce n’est rien qui me soit insurmontable. Marchant silencieusement sur les toits, je profite que personne ne regarde en hauteur pour trouver la chambre du chef. Il semble absent. J’en profite pour entrer dans la chambre par la fenêtre et ouvrir la théière pour y mettre du poison. Je referme l’ustensile après avoir fait de même avec la tasse apparemment déjà utilisée. Toutefois, le bruit de deux objets en terre cuite s’entrechoquant semble attirer l’attention de quelqu’un. Je me cache alors dans les ombres de la pièce, caché par un imposant meuble, guettant un moment pour disparaître dans la nuit. Ou de mettre fin à la vie de ma cible avec plus de violence que ce que j’avais initialement prévu.
Jiang Liàngxian
Zongzhu de Yunmeng Jiang
MessageSujet: Re: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptyLun 11 Juil - 22:00
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Jiang Liàngxian
Zongzhu de Yunmeng Jiang


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó || LianHua Wu

Assis bien droit sur ma chaise et contre le dossier de celle-ci, une jambe posé élégamment sur l’autre et les bras croisé sur mon torse. Je toisais les anciens qui s’étaient rassemblés devant moi pour me demander de faire profil bas face à l’Empereur avant que tout ne prenne des proportions qui ne pourraient plus êtres endiguées.
Ce foutaient-ils de moi pour oser me parler de la sorte sur ce sujet ? Parce qu’alors que je n’avais rien fait pour montrer une hostilité ouverte envers l’Empereur ou sa maudite armée depuis l’assassinat à peine masqué de mon père et de mon frère aîné, tout un village avait été décimé par ses troupes. Ordre de l’Empereur « sacrée » par le ciel avec un utilisateur de YuanQi qui avait crée un véritable carnage, épargnant personne, pas même les enfants. Un village innocent qui n’avait jamais rien fait, vivant de la pêche dans l’un des plus grand lac de la région et où – soit dit en passant – je n’avais jamais mis les pieds avant d’y aller pour constater les dégâts il y avait de cela plusieurs mois maintenant – cinq mois pour être précis.

J’avais rongé mon frein et fait aucun commentaire face à cela, envoyant un message à GusuLan pour tenter d’assainir les lieux au mieux puisque ce n’était pas dans les habilités de notre clan au vu d’une telle catastrophe. Par la suite, j’avais juste resserré un peu plus la directives du clan pour que plus personne ne se déplace seul ou qu’un groupe ne soit isolé tout en renforçant la protection de LianHua Wu.
Et voici que l’on me le reprochait sous couvert d’un excès de zèle non justifié qui attirerait sur nous les foudre d’un usurpateur ? Si nous continuions ainsi, si je suivais leur résonnement, alors ce connard auto-proclamé n’aurait qu’à demander notre dissolution pour que l’on s’exécute. Il en était hors de question !

J’en ai assez entendu de vos conneries…


Ma voix gronde de manière grave et sombre alors que je me lève tout en sortant Zidian que je fais claquer au sol. Mon regard est meurtrier et je vois les plus couards d’entre eux reculer devant ce symbole ancestrale de notre clan.
Je ne ploierais devant personne peut importe qu’il soit un Dieu, un Démon, un Empereur ou un Ancien. J’étais le ZongZhu de Yunmeng Jiang, c’était moi qui décidait des décisions à prendre et j’avais la preuve que faire profil bas ne suffisait pas. Sous le règne de ce traître au peuple, le monde des cultivateurs risquait de sombrer. Yunmeng Jiang ne serait pas la première des cinq grande à tomber !

Si votre couardise guide vos mots et vos actions, alors je n’ai pas besoin de vous à mes côtés. Vous pouvez tout aussi bien disparaître.


Bien que ma voix fut sans éclats particulier, mon aura meurtrière était parfaitement perceptible et les anciens qui décidèrent de me fuir ne coururent pas assez vite pour échapper à Zidian et finir dans les marécages, sauvant ainsi leur vies au prix de brûlures faites par le fouet.
Un regard noir au autres me valut un salut silencieux alors qu’ils parlaient de « reconsidérer leur position » pour le bien de l’avenir du clan.

C’est en leur tournant le dos et en faisant claquer Zidian une dernière fois avant de le ranger que je repartais d’un pas lourd jusqu’à mon pavillon, mon aura de colère suffisant largement à tenir tous les autres à distance.
Une fois dans ma chambre et la porte fermer, j’allais lentement vers le bureau… avant de mettre tout ce qui était posé dessus au sol, envoyant de ce fait valser la théière en fonte droit dans le mur. Loin d’être calmé malgré aucun cris de rage, la table et la chaise connu le même sort avant que je ne sorte Xiǎoyǔ shūhuǎn  pour découper tout ce qui me passer à porter… et donc l’armoire imposante, me laissant voir celui qu’il se cachait derrière. J’eus un moment d’arrêt.

Voici qui est parfait…


Mon air était prédateur alors que je susurrais ces mots d’un air aussi meurtrier que menaçant. Peu importe qui il était, j’allais passer le reste de mes nerfs sur lui, espérant qu’il me donne de quoi m’amuser.
Sans un mot de plus, je passais à l’attaque.
Wáng Khashin
Garde du corps
MessageSujet: Re: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptyMar 12 Juil - 22:48
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Wáng Khashin
Garde du corps


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó


Caché dans un coin, derrière une imposante armoire, je peux entendre des pas précipités et des hurlements. Il devient très rapidement évident que j’ai utilisé du poison pour rien. Heureusement, ce n’en était pas un qui était rare ou cher. Je ne suis pas confiant au point de me permettre un tel gaspillage sans être certain que cela fonctionnera. Donc, que ma victime n’est pas immunisée contre et que c’est moi-même qui le lui enfourne dans la gorge, quitte à faire en sorte que sa langue ne me gêne définitivement pas. Si je ne le fais pas, de toute façon, je serai puni par ces ordures qui ont tous les droits sur ma vie. Pas que je veuille spécialement continuer ainsi, mais si je peux éviter de souffrir plus que de raison, autant faire un minimum attention.

Je pense ainsi jusqu’à ce que la lourde table sur laquelle il y avait initialement le thé s’écrase en passant juste sous mon nez. Ah. Il semblerait que la colère de la personne qui est entrée là est plus forte que ce que je pensais. Je porte donc mes mains sur la poignée de mes dagues malgré le peu de place que j’ai pour les libérer. Je ne compte pas le faire tout de suite. Seulement quand je serais en danger. Un danger qui ne tarde pas à arriver sous l’apparence d’une épée détruisant l’armoire comme si c’était du beurre. Pour éviter d’être blessé, je suis obligé de sortir une de mes armes et arrêter la lame en regardant l’attaquant sans la moindre émotion. Cet homme n’est nul autre que ma cible, Jiang Liàngxian, qui se montre clairement peu étonné de me voir. Seulement… heureux ? Jamais encore je n’ai fait face à une telle réaction. Je ne me laisse toutefois pas aller à la surprise, ayant l’occasion de m’occuper de lui de mes propres mains. De toute façon, je doute que je puisse laisser les choses ainsi pour fuir. Ses coups brutaux ne me laissent aucune retraite et, encore une fois, mes maîtres ne laisseront pas passer un tel échec.

Le combat fait rage. Mes frappes sont précises, rapides et laissent à chaque fois une nouvelle coupure nette mais légère sur la peau de ma victime. Tout comme lors de mes divers entraînements contre ceux qui m’ont enseigné ou les autres assassins. Je suis habitué à me battre contre tout type d’armes et à m’adapter aux différentes techniques que je peux croiser. Alors faire face à un tel adversaire ne me perturbe pas du tout. Même si ses attaques sont plus lourdes et destructrices, et pas moins précises que les miennes. Je suis moi-même blessé à quelques endroits. Je ne prends juste pas le temps de m’en soucier et ma concentration est telle que je ne cille pas non plus. A moins que je ne sois devenu insensible avec le temps ? Qu’importe. Je dois le tuer, c’est tout ce qu’il faut que je retienne.

Le bruit que nous faisons alerte d’autres personnes. Je peux entendre leurs pas précipités jusqu’à la salle que nous avons atteint à mesure que l’autre timbré de chef de clan a détruit les murs qui se trouvaient sur son chemin. Un coup d'œil me permet de constater que ces personnes sont peu, ce qui me donne encore la possibilité de m’échapper. Tant pis pour la mission, je vais devoir l’ajourner. Ainsi, entre quelques coups échangés, je tente de prendre la poudre d’escampette en lui tournant le dos, en direction de la fenêtre ouverte et libre de toute présence humaine. D’autant plus qu’elle semble donner un accès facile au toit, ce qui m’arrange également pour échapper à cette bande de cultivateurs contre qui je ne peux pas me battre en l’état. Malheureusement, je suis incapable d’atteindre ma sortie de secours : me tirant un bref cri rauque de vive douleur, je sens quelque chose qui s’est accroché à ma cheville. Sans comprendre ce que c’est et pourquoi ça me fait perdre autant l’équilibre, je tombe en me cognant la tête contre le rebord de la fenêtre sans parvenir à me rattraper. Ainsi, je reste évanoui sur le sol, serrant toujours mes deux poignards dans les mains, allongé sur le ventre.

Lorsque j’ouvre doucement les yeux, je suis allongé. Silencieux à tout ce qu’on me dit, je suis rapidement attentif à tout ce qu’il se passe autour de moi. Je ne bouge presque pas et mes yeux ne lâchent presque pas ma cible. Je guette le moment où je pourrais retenter ma chance, quitte à attendre le moment où il baissera le plus sa garde.
Jiang Liàngxian
Zongzhu de Yunmeng Jiang
MessageSujet: Re: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptyMer 13 Juil - 21:18
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Jiang Liàngxian
Zongzhu de Yunmeng Jiang


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó || LianHua Wu

Un combat qui tombait à merveille malgré les lieux inadaptés. Que cale ne tienne, quelques puissant coups d’épées dans les murs réglèrent le problèmes alors que je parais les coups d’une grande précisions mais aussi d’une grande rapidité. Ce petit bougeait de manière fluide et si ce n’était pas la force de ma lame maîtrisé par mon Qi, j’aurais sûrement pas tenue le combat, surtout que les blessures qui apparaissaient peu à peu sur mon corps tout au long de mon échange semblaient clairement indiquer qu’il visait mes points vitaux.
Un assassin ?

Peu importait son identité ou la raison de sa présence, mon sourire ne faisait que s’agrandir au fur et à mesure des coups alors que je lui laissait moi-même quelques marques bien placé. Son savoir faire me plaisait ! Aussi, c’est la contrariété d’entendre des pas approcher et, par la suite, de le voir me tourner le dos pour fuir comme si je n’avais pas d’importance, qui me poussa à saisir immédiatement Zidian de ma main libre pour l’enrouler autour de sa cheville afin de lui retirer immédiatement cette option. Cet échange m’avait bien trop plu pour simplement me contenter de cela.
Mon mouvement est peut-être un peu trop brutal pour le ramener vers moi peu après avoir entendu un cris rauque s’échapper de ses lèvres, me faisant entendre sa voix pour la première fois. Toujours était-il qu’il n’eut pas le temps de « dire » autre chose que ma brusquerie lui fit perdre l’équilibre alors qu’il heurtait sa tête contre le rebord de la fenêtre, tombant inconscient sur le coup. Oups ? Bah… ça m’épargnerait toujours de l’assommer moi-même dans le fond, donc c’était toujours ça de pris.

Ignorant plus qu’écoutant les recommandations de chacun, j’allais vers mon attaquant inconscient – m’assurant de ce fait – avant de le hisser sur mon épaule comme un sac de pousse de soja après lui avoir confisqué ses dagues que je cachais dans mon vêtement. Une fois ma charge bien en place, j’allais en direction de l’infirmerie, faisant claquer une dernière fois Zidian au sol avant de le ranger pour faire taire les opportuns.

Préparez une autre chambre.


Ma main sur ses jambes pour le maintenir en place me faisait prendre conscience des muscles de ses cuisse et de la force qu’il devait avoir avec elles. Avec sa manière de ce déplacer et sa réactivité, cela ne m’étonnait pas… contrairement à son poids. Dans tous les cas, il semblait plutôt robuste et ferme posé ainsi sur mon épaule.

Le jetant presque sur un lit, j’ordonnais à ce que l’on traite ses blessures après l’avoir privé de ses mouvements en bloquant ses méridiens. Je ne voulait pas qu’il se réveille entre-temps et ne fasse des gestes inconsidérés et me déshabillé à moitié pour que l’on traite mes propres blessures.
Une fois que tout fut fait et que la marque d’un symbole en particulier me fut rapporté, je récupéré mon invité que j’amenais vers la nouvelle chambre que l’on m’avait préparé. Le déposant dans le lit, je nouais ses mains devant lui ainsi que ses chevilles avant de m’installer derrière mon bureau jusqu’à son réveil.

Il se réveilla peu de temps après sans aucun mot, bougeant très peu. Il fallait dire qu’avec l’essentiel de ses membres bloqué, il ne pouvait pas réellement faire grand-chose. La question de son identité fut posé et si je notais son expression, aucun mot ne fut prononcé.
Gardant pour moi la marque que l’on m’avait montré sur lui et que j’avais reconnu, je lui posais la question sur la raison de sa présence ici… qui n’eut pas plus de succès. Soupirant et décidant de lâcher l’affaire pour cette fois, je continuais mon travail jusqu’à tard dans la nuit sans rien prendre comme nourriture ou boisson, privant de la même façon mon invité. Et quand j’eus etimé que j’avais assez travaillé, c’est vêtu uniquement d’un pantalon de nuit que j’éteignais toute lumière avant de me coucher à ses côté pour dormir.
Enfin, dormir était un bien grand mot…

*** *** ***


Je me « réveillais » dès les premières lueurs du jour. Captant que c’était de même pour mon invité – peut-être s’était-il réveillé plus tôt ou qu’il ne s’était pas endormi ? - je me retournais pour me placer au dessus de lui, mon visage à quelques centimètres du sien pour le regarder droit dans les yeux. Un sourire amusé aux lèvres.

Bien dormi ?


Ne m’attendant pas à une réponse, je quittais la couche avant de lui ôter le draps, allant à ses chevilles pour les libérer – les caressant au passant – avant de faire de même à ses poignets.

Je te déconseille de tenter de me fuir. Dans la mesure où j’ai gagné hier, j’estime que tu es à moi à présent.


Sur ces mots, je libérais ses méridiens pour ne plus entraver ses mouvements avant de lui tourner allègrement le dos pour enfiler mes vêtements.
Je restais malgré tout sur mes garde, faisant semblant pour un temps de baisser ma garde.

Wáng Khashin
Garde du corps
MessageSujet: Re: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptyVen 15 Juil - 23:54
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Wáng Khashin
Garde du corps


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó


Avant même que je ne tente d’ouvrir les yeux, je ressens une vive douleur à la tête. Une douleur qui me fait froncer les sourcils quelques instants avant que je ne fasse l’effort de me réveiller. Il semble que mon environnement ne semble pas vraiment lumineux, ce qui m’arrange. Je ne sais pas si j’aurais supporté le soleil dans les yeux, bien que je ne m’en serais pas plaint non plus. Un instant plus tard, je me rappelle ce qu’il s’est passé et la raison de mes maux. Je me suis totalement foiré. J’imagine alors que si je suis toujours en vie c’est parce que je vais être interrogé. Quelle manière vont-ils employer ? Torture ? De simples questions ? L’option du gentil et du méchant ? L’empoisonnement pour me faire flipper ? Rien ne me fait vraiment peur, maintenant que j’y pense, même si je suis vraisemblablement dans l’incapacité de me mouvoir, ni même me tourner sur moi-même. Comme quoi, ça a du bon de subir des mauvais traitements plus ou moins régulièrement. Alors, je regarde droit devant moi, laissant une tête connue entrer dans mon champ de vision. Mon ennemi et, surtout, ma cible. Il doit être la personne qui vient de se lever puisque je n’entends rien qui me permette de croire qu’une autre personne soit présente. Je le regarde donc sans la moindre émotion, ni l’intention de répondre à ses questions qui se trouvent être on ne peut plus basiques.

Il abandonne très rapidement. Je ne m’y attendais pas du tout. Quoique ça m’arrange. Sans doute est-ce pour ça que je n’ai pas vraiment réagi. Je n’ai aucun intérêt à répondre, mais aucun autre à taire ces informations. En tant qu’assassin, en cas de capture, la seule chose à laquelle je peux m’attendre c’est de mourir. Donc, tout ce que je peux espérer c’est que celle-ci soit assez rapide pour que je n’ai pas trop à souffrir. Et encore, je ne m’y attends pas non plus. Je n’ai jamais entendu parler de semblables qui soient rentrés en étant reconnaissables. Au fond, ça me permet de me faire une idée de ce qui peut m’attendre. J’imagine qu’il voudra ses réponses avant de me faire quitter ce monde. Evidemment. Qui n’en voudrait pas ? Doucement, je ferme les yeux pour me reposer un peu, m’attendant à devoir passer des moments difficiles.

Le temps passe. J’ai senti le matelas du lit s’affaisser à côté de moi, mais je n’ai pas réagi. Je ne peux pas bouger. Donc m’enfuir ou terminer le travail n’est pas envisageable. Personne ne me touche, donc j’imagine qu’on ne compte pas encore me cuisiner. A moins que l’attente soit une manière de me faire cogiter. Je n’ai pas peur.


*** *** ***


Le temps me paraît long. J’ai l’habitude de faire quelques nuits blanches sans dormir, seulement en attendant que les choses se passent ou en obéissant à certains ordres. Alors, en sentant quelques mouvements à côté de moi et une différence dans la respiration de Jiang Liàngxian, j’ouvre les yeux. C’est ainsi que j’accueille son sourire à quelques centimètres de mes propres lèvres qui n’expriment rien. Même son regard semble pétillant comparé au mien. Pourquoi agir de cette manière ? Je ne comprends pas. Et cette question est également une énigme. Sans compter qu’il s’en va directement après me l’avoir posée. Peu importe. Il n’y a rien à tirer de ce genre d’informations pour ce que je dois faire. Il joue seulement avec moi pour mieux me soutirer des informations, même si je ne comprends pas l’utilité d’une telle manœuvre.

A peine est-il sorti du lit qu’il commence à me détacher et… me caresser ? Oh ? Serait-il le genre à faire ce genre de choses pour briser ses victimes ? On m’en avait vaguement parlé une fois, mais sans plus. Je pensais donc que c’était extrêmement rare. Qui aurait cru que je tomberais un jour sur ce genre de personne ?
Je commence déjà à imaginer qu’il va jouer avec moi quand, finalement, il parle de conseil, de ne pas le fuir et que je lui appartiens. Son discours n’a aucun sens et je ne vois pas l’intérêt de lui répondre. Je le laisse donc faire et, rapidement, je me rends compte que je peux enfin bouger un peu. Lentement, me rendant compte que mes quelques blessures ont été soignées, je me relève dans le lit, m’adossant au mur à côté de moi. Cela fait, je l’observe s’habiller tout en me massant doucement les poignets. Quel homme étrange… Je ne comprends vraiment rien à ses attentions. Il semble également ne pas du tout se méfier de moi. Quoique je préfère ne pas m’avancer sur la question pour le moment. Après tout, il a bien dû comprendre que je suis venu pour l’assassiner pendant notre combat. Mes armes ne sont pas dans leur fourreau non plus, ce que je remarque en esquissant un petit geste vers l’un d’eux. Est-ce lui qui les garde ? Sans arme, il ne me reste pas vraiment d’option. Qui sait ce qu’il m’a pris d’autre d’ailleurs. Je dois agir avec prudence si je veux mettre un terme à tout ça. Sinon, je mourrais. Je me suis préparé à cette idée depuis longtemps.
Jiang Liàngxian
Zongzhu de Yunmeng Jiang
MessageSujet: Re: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptySam 30 Juil - 17:34
. Je suis arrivé dans ces contrée le : 09/07/2022
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Jiang Liàngxian
Zongzhu de Yunmeng Jiang


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó || LianHua Wu

Raaaah…
Pourquoi le levé était-il si compliqué ? Bien que j’ai dormi en « charmante » compagnie cette nuit. Enfin, ça aurait été sûrement plus charmant avec une partie de jambes en l’air mais là n’était pas la question.

Bâillant, je m’étirais largement tout en faisant rouler les muscles de mon dos avant de passer mes vêtements. Je savais l’allure que je donnais : libéré et serein, absolument pas sur mes gardes. Cela m’allais, c’était le message que je voulais faire passer à l’assassin derrière moi dont j’avais pris le soin de peloter euh… à qui j’avais ôté toute les armes avec soin.
Merde, j’étais en manque ou quoi ? Bon, je réglerais ça plus tard…

Une fois mes vêtements passé et mes cheveux coiffé et attachés, je passais ma lame à ma ceinture avant de me retourner vers mon si sympathique invité qui n’avait pas dit un mot depuis que je l’avais récupéré. C’était un peu frustrant là… sérieusement… t’allais tout de même parler un jour hein ? Si possible, avant que me prenne réellement ‘envie de me faire entendre ta voix d’une manière ou d’une autre, ce serait grandement mieux pour toi.
Je croisais les bras sur ma poitrine alors que tu n’avais même pas bougé du lit. Émerveillé par mon magnifique dos ou en train de planifier ma mort pour une énième fois ? J’eus un sourire désabusé et moqueur.
La seconde était la bonne réponse, évidemment.

C’est l’heure d’aller manger, lève tes fesses.


Cela ne te demandais pas de réponse verbale alors ça devrais aller non ? Si la parole n’étais pas suffisante, je pouvais toujours t’aider à les lever par contre.
Engager un assassin sexy était une forme de torture menant à la mort ? Avaient-ils compris mon point faible ?!

Je repris un air sérieux tout en sortant de la chambre, gardant un œil sur toi pour m’assurer que tu me suive. Trêve de plaisanteries, je savais que je n’obtiendrais pas de réponse de ta part et j’avais celle qui m’étais essentielle : tu venais de la famille de l’Empereur. C’était suffisant pour que je comprenne le reste et moi qui avait tout fait pour être patient et ne pas montrer mon hostilité pour protéger mon clan, j’étais forcé d’admettre que la passivité de ne menait à rien et que j’allais devoir montrer les crocs. Une seule solution possible puisque parler avec Lanling Jin et Qinhe Nie n’avait pas marcher : GusuLan.
Est-ce qu’un clan médiateur pourraient bouger réellement ? Au point où j’en était et les ayant appelé suite à la dernière attaque sur l’un des village de la province, je ne pensais pas vraiment avoir le choix. Soit ça passais… Je posais mon regard sur toi d’un air profond. Soit les assassins défileraient. Ou pire encore.

Faisant bien attention à ce que tu ne tente pas de t’enfuir, je te guidais à travers les couloirs pour aller dans la cuisine.

Assieds-toi.


Tiens, de la soupe de lotus avait été préparé… c’était vraiment la spécialité ici…
En remplissant deux bols, que je gardais à l’œil – on ne savait jamais si tu avais du poison sur toi que je n’aurais pas découvert – je servais également du thé avant d’installer le tout à table et de m’asseoir à mon tour.

Je peux savoir ton nom au moins ou je dois t’en donner un ?


Parce que t’appeler l’assassin avait son temps… quoique je pourrais finir par être très imaginatif si tu ne me le donnais pas pour voir combien de surnom tu allais tenir avant de me dire comment t’appeler. Quoique, tu n’avais pas l’air très concerné… devais-je m’amuser à trouver ta faiblesse pour avoir correctement ton attention sur moi ?
Une sourire mi-amusé, mi-moqueur fleurit sur mes lèvres alors que je ne te quittais pas des yeux, commençant mon repas.
Wáng Khashin
Garde du corps
MessageSujet: Re: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptyLun 1 Aoû - 14:08
. Je suis arrivé dans ces contrée le : 11/07/2022
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Wáng Khashin
Garde du corps


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó


Un bon corps entraîné. Une vigilance à toute épreuve. Des gestes simples mais précis. Toutes les victimes qui t’ont précédées étaient bien plus faciles à appréhender que toi. Plus simples à comprendre également. Leurs intentions étaient bien plus claires que les tiennes et je savais parfaitement à quoi m’en tenir. Et toi, que veux-tu faire de moi ? Attendre que je baisse ma garde et te dévoile les informations dont tu as besoin ? A moins que tu ne veuilles jouer en me laissant cette possibilité de te tuer ? La vie d’un cultivateur est-elle si ennuyeuse que tu sois à la recherche du grand frisson auprès d’une personne qui cherche à prendre ta tête ? Pourtant, tu ne m’as pas l’air d’être un imbécile. En aurais-tu alors assez de la vie ? Si tel était le cas, pourquoi te montrer autant sur la défensive, petite proie ? Tu es vraiment étrange.

On dirait que tu as fini de me tester pour le moment. Tu ne devrais pas croire que je suis devenu un chien très docile. Actuellement, je guette encore le moment de prendre ta tête, ou de fuir pour mieux revenir le cas échéant. Non, tu en as peut-être finalement conscience puisque tu crées une barrière (inutile) de tes bras entre nous. Personnellement, je ne bouge toujours pas, et je ne compte pas parler non plus. Je préfère t’observer le plus possible pour comprendre ton fonctionnement et ne plus te louper. Ou attendre le moment où tu mettras toi-même fin à ma vie. Tu en as le droit puisque tu m’as capturé. Tu as réellement ce droit, alors pourquoi vouloir me nourrir ? Oh ? A moins qu’il n’y ait un message caché derrière cette annonce ? Quoi qu’il en soit, je n’ai aucune raison de ne pas me lever. C’est donc ce que je fais en ma laissant glisser vers le bord du lit avant de me mettre sur mes deux pieds. Je suis plutôt stable. Puis, faisant mine de vérifier la mobilité de mes mains, je vérifie la présence de quelques armes empoisonnées cachées. Ce sont de fines aiguilles que je garde dans mes manchons pour pouvoir les attraper dans les moments critiques. Ne m’as-tu pas fouillé avec tes sbires ? Pourquoi me les as-tu laissées ? N’es-tu donc qu’un imbécile en pensant que c’est inutile de me les enlever ? Qu’importe. Je devrais seulement te remercier de me laisser cette opportunité de terminer mon travail. Et si cela est en place, ça signifie peut-être que les quelques poches de poison dans ma ceinture sont peut-être encore là aussi. Tu devrais vraiment être plus prudent quand tu fais face à un assassin.

Je vois bien que tu m’attends, que tu cherches à me surveiller à tout instant. Mais ne t’en fais pas, je ne compte pas te lâcher pour le moment. Je pourrais m’enfuir pour mieux te réattaquer par la suite, mais ça me semble bien moins utile qu’attendre gentiment que tu baisses ta garde devant moi pour mieux te tuer dans la foulée. Et, pour cela, mieux vaut que je t’ai également à l'œil. Le fait que je ne te montre aucune émotion et que je t’obéisse un temps serait-il suffisant pour que tu vaques à tes occupations comme si je n’étais pas là ? Sans compter que je pourrais également cacher ma présence entre temps pour mieux endormir tes sens.
… Quoi ? Pourquoi me regardes-tu de cette manière tout d’un coup ? T’as peur que je t’attaque tout d’un coup ou tu penses pouvoir deviner mes intentions ? Désolé mais tu es encore bien trop sur la défensive pour que je prenne le risque de te tordre le cou. Et n’as-tu pas vu toutes les personnes qui passent non loin de nous ? Penses-tu vraiment que je vais mettre à mal ma mission juste pour être un tout petit peu plus rapide ? Tu rêves !

Nous entrons dans une salle dans laquelle règne une bonne odeur. Docilement, je prends place à une table et attend que tu m’apportes quelque chose. A moins que tu ne veuilles me voir te supplier de te donner à manger ? Même mes maîtres, je ne leur ai jamais demandé de me nourrir, même alors que j’étais affamé depuis des jours. En tant qu’assassin, je me dois d’endurer et le creux que j’ai dans mon estomac est assez discret pour que je puisse facilement l’oublier. Tu ne m’auras donc pas comme ça, que tu le veuilles ou non. Oh ? L’aurais tu compris finalement ? Me voilà avec le même repas que toi devant moi, avec la même quantité également… assis à la même table. Cela doit-être la première fois qu’on me traite de cette manière. N’est-ce pas étrange alors que j’ai tenté de te tuer ? Peu importe. Au fond, ce qui attire le plus mon attention est que tu es encore trop regardant sur mes faits et gestes et sur le contenu de tes bols pour que je puisse faire une nouvelle tentative. Qu’à cela ne tienne, je n’aurais qu’à attendre un peu plus longtemps.

Ainsi, me désintéressant momentanément de toi, je commence à manger sans attendre que tu en fasses de même. Tu m’as si gentiment donné de quoi me nourrir que je ne vais pas me priver. Du poison ? Je suis résistant à la plupart d’entre eux et même si je venais à tomber sur celui qui viendrait à bout de ma personne, ce serait sans doute pour me donner une mort bien plus douce que celle qui m’attend en rentrant sans ta tête. Je me demande un instant si ça va te surprendre, mais je ne cherche pas non plus à regarder ce qu’il en est. Tu me le diras sûrement si tu veux savoir, de la même manière que tu me demandes mon nom. Toi, me donner un nom ? Je ne suis même pas sûr que tu accepteras de m’appeler par mon nom. D’un autre côté, je pourrais tout aussi bien te cacher mon nom de naissance pour ne te laisser que mon titre honorifique gagné au fil de mes missions accomplies. Quel serait le mieux ? Ma réflexion est plutôt simple finalement et je te réponds entre deux bouchées sans te regarder :

Dú rèn


Un assassin n’a pas vraiment d’identité. Mon prénom gardé précieusement dans mon cœur et ma mémoire n’est même pas connu de mes maîtres, sauf s’ils ont réussi à l’entendre d’une manière ou d’une autre. C’est ma mère qui me l’a donné pour mettre une partie d’elle et de sa patrie dans mon être, afin que je n’oublie pas où se trouvent mes origines. Malheureusement, je ne peux pas dire que sa volonté ait une grande influence sur ma vie et je ne veux pas qu’un inconnu puisse jouer sur cela. Alors, tu vas devoir te contenter de ça. Je ne compte pas t’en dire plus, et ne t’avise pas de tenter de me donner un autre nom. Quoique… Peut-être qu’il pourrait être intéressant de voir comment tu me vois à travers ceux qui traverseront ton esprit.
Jiang Liàngxian
Zongzhu de Yunmeng Jiang
MessageSujet: Re: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptyDim 11 Sep - 16:22
. Je suis arrivé dans ces contrée le : 09/07/2022
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Jiang Liàngxian
Zongzhu de Yunmeng Jiang


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó || LianHua Wu

Tu commence à manger et je te regarde du coin de l’œil tout en faisant de même. Il y a une forte probabilité pour que tu ne me réponde pas alors, autant que je cherche déjà celui que je vais te donner pour t’appeler ainsi, ce sera bien plus simple pour moi. Et surtout que je me décide avant que cela devienne « beau cul » ou « mec qui mérite de finir dans mon lit ».
Un brin inconvenable.

Ce n’est pas un nom ça…


J’avais soupiré ces paroles avant de prendre une autre cuillerée de mon bol. Enfin, je suppose que cela n’aurait pas été drôle que tu me donne ce que je te demandais tout de suite, n’est-ce pas ? Surtout que tu n’avais rien de docile malgré le fait que tu m’ai suivit sans rien faire jusqu’ici. Tu semblais juste être comme un animal sauvage qui attendrait son heure pour dévorer sa proie.
Tu n’a pas de chance, s’il faut jouer à celui qui sera le plus patient, tu ne gagnera pas aussi facilement malgré l’énervement que j’ai pu te montrer. Cela étant, comme il st hors de question que je t’appelle ainsi, comment vais-je bien pouvoir te nommer ? Hum…

Bien, puisque tu n’y met pas du tiens, je te nommerais Khamsin.


Tout comme j’ai vu la description de ce vent du sud venant d’Egypte, je trouve qu’il te correspondait bien. Il venait d’un pays où l’on avait le teint basané et, comme se vent, tu te faufilait partout en gênant telle le sable et la poussière qu’il transportait. Sans compter la chaleur que ce vent apportait… on pourrait dire que ton physique en créait une certaine chaleur… intense.
Avec de telle pensée, il fallait mieux que je me concentre sur mon repas moi sinon, il était fort probable que de gré ou de force, ce soit toi qui finisse en repas sur cette table. De ce fait, j’allais rester sur le fait que tu te faufilais partout comme le sable et créait ainsi, comme ce dernier, des désagréments.

Alors ? Comment trouves-tu la soupe ? On fait la meilleur soupe de lotus de toute la Chine ici.


En plus du fait de la trouver rarement en dehors de la région mais cela était un autre détail. Yunmeng était la spécialiste de la soupe de Lotus depuis plusieurs siècles ce qui était un gage de perfection.
Continuant mon repas, je continuais de l’observer avec attention. Quelle âge devais-tu avoir ? Déjà que tu ne me donnais pas ton nom, j’imaginais qu’il était inutile de poser la question. Je ne pouvais donc que deviner… peut-être avions-nous à peu près le même âge…

Je suis tout de même curieux de savoir… qu’est-ce que la famille Wáng ta promis en échange de ma tête ?


Je t’avais peut-être laissé tes vêtements mais j’avais bien était présent quand le médecin t’avais retiré tes vêtements et ainsi avait vu le symbole de la famille Wáng qui ornait ta peau. Les assassins et autres mercenaires n’en possédaient pas ce qui signifiait que tu leur appartenait spécifiquement et qu’ainsi, tu n’aurais rien à gagner en échange de ton méfait. Pourquoi continuer et y retourner dans ce cas ?

Et si tu abandonnais ta mission et restait plutôt avec moi ?


Je te regardais d’un air curieux tout en jouant avec mes baguettes. Il y avait de forte chance que tu refuse malgré que rien de bon ne t’attende là-bas mais il serait occupant de voir si je pouvais te faire changer d’avis. Qui sait ? Je serais toujours gagnant d’avoir au moins un assassin en moins contre moi et au mieux, je gagnerais un allié et… qui sait, plus si affinité ?
Wáng Khashin
Garde du corps
MessageSujet: Re: La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian La mort nous nargue || PV Jiang Liàngxian EmptyDim 30 Oct - 14:48
. Je suis arrivé dans ces contrée le : 11/07/2022
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Wáng Khashin
Garde du corps


La mort nous nargue

13 mars de la deuxième année de l’ère Shjiànguó


Je dois bien avouer que cette petite soupe n’est pas mal du tout, même alors que je ne peux pas pleinement l’apprécier. Au moins, c’est toujours mieux que la merde qui m’est servie quand je suis “au bercail”. Pourquoi est-ce que je m’entête à retourner là-bas ? Ils ne peuvent plus me menacer puisque ma mère est décédée depuis belle lurette sous les coups incessants de nos tortionnaires et je pourrais les détruire jusqu’au dernier si je le voulais. Après tout, ce gros lard de “maître” Wàng se laisse aller un peu trop dans l'opulence. La richesse doit faire tourner la tête. C’est une bonne leçon pour que je me rappelle de ne jamais me montrer gourmand. Même maintenant que je suis relativement bien traité, je me dois de rester sur mes gardes. D’autant plus que ce sont mes ennemis. Ce serait du suicide de me laisser aller en pensant que tout m’est acquis.

Ne te fais pas d’illusions, je te vois me regarder constamment tout en mangeant au même titre que moi alors que je réfléchis encore au meilleur moyen de te tuer et, ainsi, terminer ma mission. Ou m’enfuir sans demander mon reste et partir loin, vraiment très loin, de ce pays que je n’ai jamais aimé. Peut-être devrais-je essayer de chercher la patrie dont ma mère m’a souvent parlé comme étant la sienne. Ce serait vraiment bien de pouvoir gagner ma liberté de cette manière. Et la première étape est de ne pas dévoiler mon identité à n’importe qui, et encore moins à toi. Je ne m’attends pas à ce que tu l’acceptes. En fait, même si tu l’avais fait, je n’aurais pas été surpris. Je ne te connais pas vraiment et tu ne m’as rien montré de ton tempérament, si ce n’est que tu es du genre colérique. Allez savoir d’où tu tiens ça. Bref ! Te voilà à me faire savoir que tu refuses ma présentation tout en continuant de manger, prétendant que mon surnom n’est pas un nom. Si tu savais… Si ma mère ne m’avait pas nommé, Du Rèn aurait été ma seule et unique identité. Mais puisque tu me donnes un nom, plutôt joli et proche de la sonorité de mon prénom, j’imagine que tu ne me croirais pas si je venais à te le dire. Pas que j’en ai la volonté, mais autant que je ne me fasse aucun début d’illusion. Ainsi soit-il, pour toi je serais Khamsin. Mais je ne te ferais pas savoir que je l’apprécie un minimum, bien que je n’en connaisse pas la signification.

Bien tenté.


Je continue ma pitance pour laquelle tu ne taris pas d’éloges. J’y vois une certaine fierté et beaucoup d’égo. As-tu seulement essayé de goûter cette soupe faite par quelqu’un d’autre ? Mais, au pire, je n’en ai rien à faire : peu importe ce que tu m’aurais donné à manger, tant que toi aussi tu l’acceptes dans ton assiette, ça aurait été le meilleur repas de toute ma vie depuis que je suis capable de quitter le sein de ma mère. Je ne suis pas aussi difficile que toi. A quoi bon te le dire ? Nous ne sommes pas proches au point que je puisse te faire part de ces moments difficiles que j’ai vécus pendant si longtemps. C’est pour ça que tu n’aurais qu’un haussement d’épaules alors que je prends une nouvelle bouchée de cette soupe pour répondre à ta question. J’espère franchement que tu t’en contenteras puisque je ne te donnerais rien d’autre. Est-ce que cela te gêne ou pas, peu importe. Je dois te tuer, pas apprendre à te connaître.

Le silence relatif est agréable. Continue de manger, ça t’évite de débiter des conneries sur je ne sais quel sujet. Et je pourrais continuer à manger, moi aussi, si tu te taies. Enfin, aurais-je vraiment dû me faire des illusions ? Non, évidemment que non, puisque tu me demandes maintenant ce que me donnent les Wàng pour que je continue à travailler pour eux. Sérieusement, tu penses vraiment que j’ai une si bonne relation avec eux ? Et tu t’es vraiment amusé à me déshabiller pour savoir qui je suis ? T’es flippant. Et j’ai assez donné pour accepter de travailler avec une personne comme toi. Je pose donc mes couverts pour te regarder dans les yeux en répondant lourdement :

Est-ce vraiment courant de donner quelque chose à un esclave pour qu’il fasse son travail ? Ils me laissent en vie, c’est déjà pas mal. Mais, vas-y, qu’est-ce que tu peux me donner en plus, à part me reluquer quand je ne regarde pas ?


Toute cette situation a l’air de beaucoup t’amuser. Je dois t’avouer quelque chose : ce n’est pas mon cas. Je suis sous tension et je ne tiens pas spécialement à rester ainsi. Encore moins toute ma vie. Alors je soutiens ton regard inquisiteur sans me dérider.
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